Pensez à soi après un congé maternité pour éviter le baby blues

Pensez à soi après un congé maternité pour éviter le baby blues

Mettre au monde un enfant, c’est le rêve qui se réalise. Au lieu de ressentir le bonheur d’être maman, certaines femmes endossent une crise émotionnelle passagère : le baby blues. Humeur changeante, pic de colère, pleur, ces femmes ont besoin d’un travail sur soi, dès leur grossesse, mais surtout pendant la période post-natale.

Le baby blues : C’est quoi ?

Quelques jours après l’accouchement, la femme entre dans une phase de chute hormonale suivie d’un état dépressif. La grossesse et l’accouchement produisent un bouleversement physiologique et mental chez elle. Plus d’une femme sur deux est tant bien que mal touchée. Une fatigue post accouchement, les pleurs de bébé, les sauts d’humeur, l’agressivité, les larmes, voilà l’état dépressif auquel certaines jeunes mères font face. Cette phase est passagère, il n’y a pas de quoi s’alarmer. Elle dure environ une semaine, 3 jours après la mise bas. Si elle persiste au-delà de 10 jours, la mère peut tomber dans une dépression post-natale.

Quelles sont les causes du baby blues ? Peut-on le prévenir ?

A part, la chute importante de progestérone, la déception peut être aussi encourue à cause de la « perte d’un bébé imaginaire ». Durant la grossesse, la femme s’est idéalisée un ensemble de critères sur la maternité et sur son futur bébé (le « bébé imaginaire »). La réalité ne correspondant pas à ces attentes, elle entre dans une phase de déception liée à la perte du bébé imaginaire. Il est toutefois possible de prévenir un baby blues, mais cela dépend du vécu de chaque femme. Tout va dépendre de la façon dont la mère a vécu sa grossesse, des consultations, de l’accompagnement, des préparatifs de l’accouchement. Le meilleure moyen de le prévenir serait de s’entourer et de se faire rassurer que ce soit par les proches ou par un médecin. Voici les meilleurs conseils spécialement élaborés par Assadia Toulouse.

Comment éviter et surmonter un baby blues ?

Au cas où l’état dépressif perpétue, il faut chercher la cause enfouie. Elle peut être d’ordre hormonal, ou causée par une carence liée à la fatigue. Si ce cas se présente, il est prudent de consulter un psychologue ou un médecin. Pour désamorcer cet état bénin, un travail sur soi est vivement recommandé.

  • Se faire entourer par ses proches et se confier
    Tout d’abord, il faut accepter que l’on ait un problème et que l’on ait besoin d’aide. Une sage-femme ou un médecin sont habitués à ces questionnements. Ils sauront donner des conseils professionnels. D’ailleurs, il est du devoir du médecin de prévenir la future maman de ces manifestations. La présence et le réconfort de l’entourage (époux, mère, etc.) sont également cruciaux.
  • Se reposer
    Un grand repos ne sera pas de refus. La venue du bébé doit être accueillie avec calme. Le manque de sommeil est ainsi la cause première du baby blues. Il faut faire, si possible, des siestes quand l’enfant est endormi.
  • Ne pas être dure avec soi-même
    Avoir un bébé paraît être le summum du bonheur, pourtant la peur et les négativités ornent les jours qui suivent. Cela est tout à fait normal. Surtout avec un premier enfant, il faut avoir le temps d’apprendre comment s’occuper d’un nourrisson. Même avec une humeur changeante, des pics de colère, un sentiment de culpabilité, le temps remettra de l’ordre dans ce chamboulement. Il faut seulement se laisser aller et être indulgente avec soi. Après l’expulsion du nourrisson, un vide intérieur peut également se ressentir. Le corps féminin surmonte tous les changements liés à la grossesse et à l’accouchement. Il faudra de ce fait accepter cela et apprendre à redécouvrir son corps.
  • Penser à soi et se faire plaisir
    Malgré le fait d’être une mère et d’endosser de nouvelles responsabilités, celle ci est avant tout une femme. Il ne faut pas mettre la vie de femme entre parenthèse et oublier les petits plaisirs de la vie. Sortir, faire la fête, faire du shopping feront le plus grand bien.